Une analyse rétrospective a comparé le recours aux services médicaux (infiltration, chirurgie, visite chez le médecin…) et le coût engendrés par une prise en charge en première intention en physiothérapie et une prise en charge avec imagerie avancée de type IRM, et cela, dans le cadre de la lombalgie.

Encore une fois, c’est la physio qui gagne avec, sur une période d’un an, un coût de 4793 dollars de plus pour les personnes ayant subi l’imagerie, ainsi que plus de recours aux services médicaux (dans un contexte américain).

La raison principale est que l’imagerie n’est pas corrélée à la clinique, et que des images de dégénérescence normale mis en lumière par l’imagerie (et que l’ont pourrait trouver chez une personne asymptomatique) vont rendre le patient plus anxieux et le faire consulter d’avantage.

Cette info est reprise par le Washington Post sous le titre: Oh, my aching wallet: MRI instead of physical therapy for low back pain leads to $4,793 higher price

Cette étude rejoint 2 autres publications récemment évoquées sur ActuKiné:
La physiothérapie en première intention diminuerait le recours à des services médicaux
Un kinésithérapeute peut être aussi efficace qu’un chirurgien orthopédique pour trier les patients en première intention

Référence
Fritz JM, Brennan GP, Hunter SJ. Physical Therapy or Advanced Imaging as First Management Strategy Following a New Consultation for Low Back Pain in Primary Care: Associations with Future Health Care Utilization and Charges. Health Serv Res. 2015 Mar 16.

Résumé disponible en ligne

N.B: cette note n’a été réalisée qu’à partir du seul résumé de l’article.

C’est aussi l’occasion de rappeler cette vidéo produite par le groupe Evidence In Motion et sous-titrée par Yannick Barde Cabusson.