Cette étude contrôlée randomisée visait à mesurer l’impact de l’ajout de techniques issues du concept Maitland en plus d’un traitement actif chez des sujets ayant une capsulite d’épaule.

Méthode:
Suite à une randomisation, 2 groupes de 22 patients ont été suivis et évalués sur les critères suivants: EVA, SPADI, Mesure des rotations médiale, latérale et d’abduction. Les deux groupes ont par la suite bénéficié d’exercices actifs (étirements dans les différents secteurs ainsi que du travail pendulaire) de séances de 45 minutes, 3 fois par semaines durant 5 semaines. Ils ont également reçu un programme d’exercices à effectuer à domicile quotidiennement.

Le groupe expérimental a bénéficié en plus de glissements antéro-postérieurs, postéro-antérieur et cranio-caudal de grade II et III selon le concept Maitland ( rythme de 2 à 3 mouvements par seconde, durant 30 secondes, 5 répétitions).

Résultats:
En intra groupe, toutes les variables ont été améliorées significativement entre le début et la fin de l’expérimentation.

En revanche, il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour aucune des variables.
EVA(p=0,808 ) ABD(p=0,686) RM(p=0,175) RL(p=0,780) SPADI(p=0,790).

Discussion:

Le groupe témoin n’ayant pas d’intervention placebo induit un biais favorisant une différence en faveur du groupe expérimental. En outre la multiplication des variables étudiées pouvait également favoriser ce dernier. Malgré cette asymétrie, ces biais ne profitent donc pas au groupe bénéficiant du traitement passif.

En ce qui concerne le spin d’épaule, le mystère court toujours…