
DR Actukiné
L'emploi de kinésithérapeutes libéraux au sein d'établissements publics pour personnes dépendantes avait déjà fait l'objet d'un rectificatif : il était anormal qu'un hôpital fonctionnant au budget global fasse appel à la CNAM pour prendre en charge les honoraires de kinésithérapie libérale. Des créations de postes ont été autorisées par les ARS à cette fin.
C'est le tour du privé ou semi-public désormais :
Un contrat-type, portant sur les conditions d’intervention des kinésithérapeutes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes serait proposé par le Ministère de la Santé.
Des avant-projets de décret circulent sur le Net, dont celui de la FEHAP Ils sont non datés, avec en-tête des différents ministères concernés.
Bien qu’il rappelle que le patient a le libre choix de son praticien, ce contrat semble vouloir instituer un droit au chapitre et à la décision à l’institution hébergeante, indique que le mode de paiement à l’acte n’est plus un passage obligé, une forfaitarisation pouvant être choisie (par qui ?) dans le cadre d’un contrat que le kinésithérapeute devra signer dans les trois mois.
Des rémunérations concernant les réunions auxquelles pourraient participer les praticiens sont déjà chiffrées à 25 AMK ou 3 consultations médicales et précautionneusement limitées à une par an. L’intégration des libéraux dans «l’équipe soignante», le «projet de soins», les «projets de vie», reste symbolique, ou offerte comme une cerise sur la gâteau pour faire passer la pillule.
Tout ceci ressemble à un galop d’essai pour faire réagir les organisations syndicales.
Gageons que la véritable négociation portera sur le tarif horaire. Actuellement, un respect strict de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels conduit à 18 AMK bruts l’heure d'accompagnement à la déambulation (36,7 €), à raison de 3 patients / heure. Il en faut plus pour faire sortir le kinésithérapeute de son cabinet.
Or le système fonctionne depuis des décennies sans problème de recrutement parmi les libéraux, une majorité de praticiens ayant dans sa clientèle la "maison de retraite" de sa bourgade.
La FFMKR dénonce cette mise au pas des pratiques libérales dans son dernier courrier et recommande aux praticiens de ne rien signer.
C'est le tour du privé ou semi-public désormais :
Un contrat-type, portant sur les conditions d’intervention des kinésithérapeutes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes serait proposé par le Ministère de la Santé.
Des avant-projets de décret circulent sur le Net, dont celui de la FEHAP Ils sont non datés, avec en-tête des différents ministères concernés.
Bien qu’il rappelle que le patient a le libre choix de son praticien, ce contrat semble vouloir instituer un droit au chapitre et à la décision à l’institution hébergeante, indique que le mode de paiement à l’acte n’est plus un passage obligé, une forfaitarisation pouvant être choisie (par qui ?) dans le cadre d’un contrat que le kinésithérapeute devra signer dans les trois mois.
Des rémunérations concernant les réunions auxquelles pourraient participer les praticiens sont déjà chiffrées à 25 AMK ou 3 consultations médicales et précautionneusement limitées à une par an. L’intégration des libéraux dans «l’équipe soignante», le «projet de soins», les «projets de vie», reste symbolique, ou offerte comme une cerise sur la gâteau pour faire passer la pillule.
Tout ceci ressemble à un galop d’essai pour faire réagir les organisations syndicales.
Gageons que la véritable négociation portera sur le tarif horaire. Actuellement, un respect strict de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels conduit à 18 AMK bruts l’heure d'accompagnement à la déambulation (36,7 €), à raison de 3 patients / heure. Il en faut plus pour faire sortir le kinésithérapeute de son cabinet.
Or le système fonctionne depuis des décennies sans problème de recrutement parmi les libéraux, une majorité de praticiens ayant dans sa clientèle la "maison de retraite" de sa bourgade.
La FFMKR dénonce cette mise au pas des pratiques libérales dans son dernier courrier et recommande aux praticiens de ne rien signer.