
© Jeffrey Collingwood - Fotolia.com
Il me souvient de mon premier cours d’anatomie : l’enseignante nous indiquait que celle-ci s’adressait aux éléments droits. Il m’a fallu quelques secondes d’hésitation pour comprendre que les os non rectilignes faisaient aussi partie du programme.
Je revois encore l’enseignant évoquant le fait qu’il existe toujours un grand et un petit psoas et levant les yeux au ciel quand je lui ai demandé de quel côté se situait le petit, habituellement…
Et j’en ai d’autres…
J’ai de ce fait toujours une sympathie pour les élèves se risquant aux questions idiotes devant leurs pairs, témoignant d’une perturbation de la logique et/ou de la compréhension. Ils sont les seuls à les évoquer, sûrement pas les seuls à être confrontés au problème.
En technologie « de base », les enseignants peuvent recenser des pierres d’achoppement , un peu toujours les mêmes, qui permettent de ranger l’étudiant dans la case des "comprenants" ou dans celle des "compléments d'information indispensables", voire celle des "perdus pour la cause".
Il est possible que ces défauts ne soient que partiellement corrigeables parce que faisant partie des capacités propres de l’individu (connaître sa droite de sa gauche, pouvoir prévoir 3 coups aux échecs, calculer mentalement, valser à l’envers, marcher en mâchant du chewing-gum**, avoir une bonne orthographe, le sens de l’orientation …).
Certains sont capables d’apprendre par cœur lorsque la compréhension fait définitivement défaut.
Quelques exemples :
- Savoir placer la résistance lors d’un travail excentrique
- Savoir le sens de glissement d’une articulation concave sur convexe
- Pouvoir commander un travail actif lombaire en inclinaison gauche et rotation droite sur un sujet en latéro-cubitus droit
- Pouvoir faire réaliser un travail excentrique dans une diagonale de Kabat
- Comprendre comment placer le pèse-personne lors de l’évaluation de la force statique du quadriceps, du psoas, des stabilisateurs latéraux de hanche, du deltoïde
- Comprendre qu’il existe une adduction de hanche et d’épaule dans le plan frontal strict
- Comprendre que l'on peut faire une abduction active d'épaule assis accoudé à la table
- Savoir placer les ischio-jambiers en insuffisance musculaire active
- Définir les positions maximales d’étirement et de relâchement du nerf fémoral
- Faire un hanché-résisté sujet debout à l’aide de 2 résistances manuelles
- Placer une résistance manuelle pour un travail bilatéral des dentelés antérieurs
- Sujet pied sur un tabouret, savoir commander un travail des rotateurs latéraux de hanche en excentrique - contre résistance manuelle en course interne
- …
Vous en avez sûrement d’autres, et vous savez bien qu'il s'agit toujours des mêmes.
Il pourrait être utile que nous en fassions un catalogue permettant de juger avec pertinence les qualités praticiennes de ces étudiants. Je suis preneur.
A vos plumes donc dans les commentaires.
La réponse aux questions sera réservée aux abonnés ActuKiné**
** Mais non Henri L., encore une fois, ce sont des blagounettes.
Je revois encore l’enseignant évoquant le fait qu’il existe toujours un grand et un petit psoas et levant les yeux au ciel quand je lui ai demandé de quel côté se situait le petit, habituellement…
Et j’en ai d’autres…
J’ai de ce fait toujours une sympathie pour les élèves se risquant aux questions idiotes devant leurs pairs, témoignant d’une perturbation de la logique et/ou de la compréhension. Ils sont les seuls à les évoquer, sûrement pas les seuls à être confrontés au problème.
En technologie « de base », les enseignants peuvent recenser des pierres d’achoppement , un peu toujours les mêmes, qui permettent de ranger l’étudiant dans la case des "comprenants" ou dans celle des "compléments d'information indispensables", voire celle des "perdus pour la cause".
Il est possible que ces défauts ne soient que partiellement corrigeables parce que faisant partie des capacités propres de l’individu (connaître sa droite de sa gauche, pouvoir prévoir 3 coups aux échecs, calculer mentalement, valser à l’envers, marcher en mâchant du chewing-gum**, avoir une bonne orthographe, le sens de l’orientation …).
Certains sont capables d’apprendre par cœur lorsque la compréhension fait définitivement défaut.
Quelques exemples :
- Savoir placer la résistance lors d’un travail excentrique
- Savoir le sens de glissement d’une articulation concave sur convexe
- Pouvoir commander un travail actif lombaire en inclinaison gauche et rotation droite sur un sujet en latéro-cubitus droit
- Pouvoir faire réaliser un travail excentrique dans une diagonale de Kabat
- Comprendre comment placer le pèse-personne lors de l’évaluation de la force statique du quadriceps, du psoas, des stabilisateurs latéraux de hanche, du deltoïde
- Comprendre qu’il existe une adduction de hanche et d’épaule dans le plan frontal strict
- Comprendre que l'on peut faire une abduction active d'épaule assis accoudé à la table
- Savoir placer les ischio-jambiers en insuffisance musculaire active
- Définir les positions maximales d’étirement et de relâchement du nerf fémoral
- Faire un hanché-résisté sujet debout à l’aide de 2 résistances manuelles
- Placer une résistance manuelle pour un travail bilatéral des dentelés antérieurs
- Sujet pied sur un tabouret, savoir commander un travail des rotateurs latéraux de hanche en excentrique - contre résistance manuelle en course interne
- …
Vous en avez sûrement d’autres, et vous savez bien qu'il s'agit toujours des mêmes.
Il pourrait être utile que nous en fassions un catalogue permettant de juger avec pertinence les qualités praticiennes de ces étudiants. Je suis preneur.
A vos plumes donc dans les commentaires.
La réponse aux questions sera réservée aux abonnés ActuKiné**
** Mais non Henri L., encore une fois, ce sont des blagounettes.