Vous allez dire que je radote ou me répète, ou bien alors que je fais une petite fixation sur le sujet.
Cette revue systématique semble plus favorable à leur existence, mais les biais qu’elle rapporte sont rédhibitoires.
Cinq examinateurs indépendants ont sélectionné des études évaluant la prévalence de points-gâchettes actifs ou latents.
Sept articles répondaient aux critères d'inclusion. Toutes les études avaient une faible qualité méthodologique en raison de la petite taille des échantillons, du manque de groupes de contrôle et du fait que l’examinateur n’était pas en aveugle des groupes évalués (ce qui est redoutable...).
Les études ont révélé (si c’est une révélation, alors...) que les points-gâchettes actifs et latents étaient répandus dans tous les troubles, mais que les points-gâchettes latents n'avaient pas systématiquement une prévalence supérieure à celle des témoins sains.
Conclusion des auteurs
Ils ont trouvé des preuves limitées appuyant la forte prévalence des points-gâchettes actifs et latents chez les patients souffrant de troubles du cou ou de l'épaule.
Les estimations étaient fondées sur un petit nombre d’études avec des tailles d’échantillon très faibles et des limites de conception qui augmentaient le risque de biais dans les études incluses.
Les études futures, présentant un faible risque de biais et une taille d'échantillon importante, pourraient avoir une incidence sur les données probantes actuelles...
Référence bibliographique
Ribeiro DC, Belgrave A, Naden A, Fang H, Matthews P, Parshottam S. The prevalence of myofascial trigger points in neck and shoulder-related disorders: a systematic review of the literature. BMC Musculoskelet Disord. 2018 Jul 25;19(1):252. doi: 10.1186/s12891-018-2157-9.
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Cette revue systématique semble plus favorable à leur existence, mais les biais qu’elle rapporte sont rédhibitoires.
Cinq examinateurs indépendants ont sélectionné des études évaluant la prévalence de points-gâchettes actifs ou latents.
Sept articles répondaient aux critères d'inclusion. Toutes les études avaient une faible qualité méthodologique en raison de la petite taille des échantillons, du manque de groupes de contrôle et du fait que l’examinateur n’était pas en aveugle des groupes évalués (ce qui est redoutable...).
Les études ont révélé (si c’est une révélation, alors...) que les points-gâchettes actifs et latents étaient répandus dans tous les troubles, mais que les points-gâchettes latents n'avaient pas systématiquement une prévalence supérieure à celle des témoins sains.
Conclusion des auteurs
Ils ont trouvé des preuves limitées appuyant la forte prévalence des points-gâchettes actifs et latents chez les patients souffrant de troubles du cou ou de l'épaule.
Les estimations étaient fondées sur un petit nombre d’études avec des tailles d’échantillon très faibles et des limites de conception qui augmentaient le risque de biais dans les études incluses.
Les études futures, présentant un faible risque de biais et une taille d'échantillon importante, pourraient avoir une incidence sur les données probantes actuelles...
Référence bibliographique
Ribeiro DC, Belgrave A, Naden A, Fang H, Matthews P, Parshottam S. The prevalence of myofascial trigger points in neck and shoulder-related disorders: a systematic review of the literature. BMC Musculoskelet Disord. 2018 Jul 25;19(1):252. doi: 10.1186/s12891-018-2157-9.
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