Ce sera 300 000 euros d
En France, la profession et ses représentants n’arrivent pas à se positionner:
– massage de confort, de bien-être et esthétique semblent soutenu par une frange professionnelle;
– expertise dans le monde de la santé et pratiques avancées pour soigner des patients semblent soutenus par d’autres.
"Un univers corporatiste conservateur par essence même" comme l’écrit Guy Thierry dans son article du Bien Public du 23/10/09 anime les "dirigeants" de la profession. Ce corporatisme est donc présent et stagnant dans une petite partie de la profession.
Pensant brosser dans le sens du poil ses adhérents et en pensant recruter sur des valeurs de "défense du monopole" (dont on est en droit maintenant de douter de sa réalité…), une bonne partie des syndicats et de l’Ordre parlent du massage comme un bien fondamental et constitue, pour eux, le "gagne pain du kiné qui masse avec son pot de crème".
"Rififi chez les masseurs-kinés;, voilà le titre de l’article, car la FFMKR et le Syndicat des Côtes d’Or vont payer 300 000 euros de dommage-intérêts pour un combat d’un autre âge que nous sommes les seuls au monde à vouloir mener.
A titre de comparaison cette somme est allouée par des assurances à des groupes de kinésithérapeutes (physiothérapeutes) pour étudier la prévention des douleurs chroniques de la région cervicale après accident de voiture (whiplash).

Comme les caisses des syndicats sont pleines, peut être qu’il faudrait interdire les écoles d’ostéopathie (il y a plus d’écoles d’ostéopathie en France que d’IFMK), interdire les formations APA des STAPS (il y a plus de formation APA que d’IFMK en France); interdire les écoles de massage (Il y a plus d’écoles de massage que d’IFMK en France), etc.
Défendre une profession par des textes de loi ne pèse pas lourd quand la loi change.
Défendre une profession par des standards de qualité explicites et évalués et des connaissances scientifiques développées sont des armes certainement plus porteuses pour affronter l’avenir !

Mise à jour 29/10/2009: La FFMKR fait appel de la décision