A partir de cette revue systématique (Ojha et al, 2016), 3855 articles ont été analysés, 14 ont été retenus. Parmi ces études la majorité concernait des lombalgies et deux d’entre elles concernaient les cervicalgies.

Les auteurs concluent qu’il y a des preuves de faible qualité que l’utilisation d’une kinésithérapie précoce est associée à une diminution des coûts, de la fréquence de prescription d’opïoides, de la réalisation d’imagerie et de la chirurgie en comparaison à l’utilisation d’une kinésithérapie retardée, et ce sans des résultats néfastes pour les patients (Ojha et al, 2016).

Une étude rétrospective américaine récente (Horn et al, 2016) soutient ces résultats. Ils en mettent en évidence que des patients souffrant de cervicalgies (n=451) ayant bénéficié de soins de kinésithérapie précocement (durant les 4 premières semaines d’apparition des symptômes) montrent une meilleure diminution de l’incapacité et de la douleur en comparaison à des patients qui ont bénéficié des mêmes soins mais de façon plus retardée (4 premières semaines après le début de leur symptômes) (n=1080).
Dans cette étude il n’y avait pas de différence sur la médiane de nombre de séances effectuées ni sur le coût des soins entre ces deux types de prise en charge, (Horn et al, 2016).

Références :

Horn ME, Brennan GP, George SZ, Harman JS, Bishop MD. A value proposition for early physical therapist management of neck pain: a retrospective cohort analysis. BMC Health Serv Res. 2016 Jul 12;16:253. doi: 10.1186/s12913-016-1504-5.

En accès libre ici

Ojha HA, Wyrsta NJ, Davenport TE, Egan WE, Gellhorn AC. Timing of Physical Therapy Initiation for Nonsurgical Management of Musculoskeletal Disorders and Effects on Patient Outcomes: A Systematic Review. J Orthop Sports Phys Ther. 2016 Feb;46(2):56-70. doi: 10.2519/jospt.2016.6138.
Résumé ici