Cet article est issu d’une revue dont le principe est fort utile pour le praticien curieux tout en étant classique et peu original sur la méthode : le cas clinique. Ce type rédactionnel serait a priori réservé au cas exceptionnel, hors du commun et constituerait alors un récit dont le seul but serait d’impressionner le lecteur.
Pourtant nous avons  ici un bel exemple de réflexion sur l’analyse clinique d’un patient certes atypique mais qui peut déboucher sur une modification de point de vue et pourquoi pas de manière de pratiquer chez le lecteur un tant soit peu capable d’évoluer.
Un jeune patient d’une vingtaine d’années atteint de mucoviscidose a subi 4 exacerbations en 12 mois suivies par antibiothérapie alors qu’il présentait des valeurs spiromètriques proches de la normale , PMax normales, dénaturation à l’effort de 98% à 79% non répercutée sur les AVJ. Le scanner montrait une obstruction des petites vies aériennes.
Le tableau clinique ne trouvait donc pas d’appui sur les examens en dehors du scanner.
L’article ne dit pas au sujet de la kinésithérapie qui logiquement devait être pratiquée.
Une intervention en kinésithérapie repose sur une indication mais aussi sur des observations cliniques qui devraient peut être prendre le dessus. Ce qui validerait davantage notre action sur des symptômes et non vers des « maladies ».

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Barry PJ, Horsley AR. Discordance between clinical, physiological, and radiological measures in cystic fibrosis. Respirology Case Reports. 2014;2(4):129-131