Étude comparative des facultés de médecine en France : premiers résultats
L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (aeres) a effectué une première analyse comparative des facultés de médecine, fondée à la fois sur leurs performances en formation et en recherche. Les ressources humaines prises en compte sont les enseignants hospitalo-universitaires titulaires d’une part et le nombre estimé des étudiants en fonction du numerus clausus d’autre part.

La performance en formation est estimée sur les résultats obtenus par les étudiants d’une faculté à l’examen classant national (ECN) d’entrée en troisième cycle, fondés sur le rang de classement à cet examen pendant 3 années successives. Les activités de recherche sont estimées à l’aide de plusieurs indicateurs : le score SIGAPS global de la faculté calculé à partir du nombre et de l’impact factor des publications scientifiques réalisées pendant 5 années consécutives par les enseignants hospitalo-universitaires titulaires, le nombre de projets hospitaliers de recherche clinique (PHRC) nationaux financés pendant 3 années consécutives dont ces enseignants sont les investigateurs principaux et le nombre d’unités de recherche labellisées par le CNRS ou l’INSERM qu’ils dirigent.

Les facultés de médecine se caractérisent par des différences importantes en personnel hospitalo-universitaire et leurs résultats en formation et en recherche diffèrent notablement. Un riche encadrement hospitalo-universitaire avec de nombreuses unités de recherche labélisées joue un rôle important dans les performances en recherche, alors que l’impact sur la formation est plus modeste. Une cartographie des facultés de médecine a ainsi pu être esquissée.

L’analyse plus précise des différences observées devrait permettre de mieux appréhender des recommandations d’amélioration.
Article soumis en ligne le 20/10/09. Accepté en l’état par le comité éditorial 20/10/09.
Source: Rabineau D, Dhainaut J-F, Étude comparative des facultés de médecine en France : premiers résultats, Presse Med (2009), doi: 10.1016/j.lpm.2009.09.006. Texte PDF ou texte html