Il est, de nos jours, démontré, que la guérison d’une lombalgie est influencée, et peut être limitée, par des facteurs cognitifs (catastrophisme, manque de motivation…), par des facteurs psychologiques (dépression, anxiété…), et des facteurs sociaux (insatisfaction au travail, stress…).

Bien que les physiothérapeutes reconnaissent l’importance de ses facteurs comme des barrières à la guérison, ils (nous) restent focalisés sur les aspects mécaniques du problème, et peuvent stigmatiser les patients présentant des facteurs psycho-sociaux.
Les physiothérapeutes ne se sentent pas préparés à prendre en charge ces aspects de la lombalgie.
C’est ce qu’il ressort de cette revue systématique d’étude qualitatives, en accès libre dans le Journal of Physiotherapy.

Le challenge est maintenant d’apprendre à identifier et évaluer des facteurs et se former/s’entrainer à les prendre en charge.

Référence
Synnott A, O’Keeffe M, Bunzli S, Dankaerts W, O’Sullivan P, O’Sullivan K (2015) Physiotherapists may stigmatise or feel unprepared to treat people with low back pain and psychosocial factors that influence recovery: a systematic review. Journal of Physiotherapy 61: 68–76