Même si le mot "physiotherapy" n’est pas cité une seule fois dans le résumé (et une seule fois dans tout l’article !) et que les auteurs, probablement plus orientés chirurgie, préfèrent utiliser le terme "non-operative" pour le traitement contrôle, la conclusion de cette bonne étude multi-centrique pourrait être que la physiothérapie devrait être préférée à la chirurgie pour les displaced, intra-articular calcaneal fractures.

Le groupe "chirurgie+physiothérapie" n’a pas eu de meilleurs résultats que le groupes physiothérapie, mais le nombres de complications y était plus importants.

Cet essai clinique pragmatique a impliqué 22 hôpitaux du royaume-unis. Le critère de jugement principal était le score de Kerr-Atkins à 2 ans.

Les critères d’inclusions et d’exclusions sont assez spécifiques donc les conclusions ne sont pas applicables à toutes les fractures du calcaneus.

Pour ce qui est du contenu des séances de physiothérapie:
Non-operative treatment began with gentle mobilisation of the ankle and subtalar joints as pain allowed, and the fitting of a removable splint. Participants were mobilised and non-weight bearing (on the affected side) for six weeks, followed by six weeks partial weight bearing. They were managed by the same standardised physiotherapy rehabilitation regimen as the operative treatment arm. Compliance with the physiotherapy protocol was assessed by a proforma completed by the treating physiotherapist, and by questions in the patient assessments at six weeks and six months.

Pour en savoir plus, l’article est disponible en entier ici

Référence
Griffin Damian, Parsons Nick, Shaw Ewart, Kulikov Yuri, Hutchinson Charles, Thorogood Margaret et al. Operative versus non-operative treatment for closed, displaced, intra-articular fractures of the calcaneus: randomised controlled trial BMJ 2014; 349:g4483