La Fin du monde et autres balivernes (15). Série sur la pseudo science, deuxième partie.
Pour simplifier nous pourrions dire que la pseudo science a toujours raison et que la science se trompe souvent.
Disons plutôt que la science est dans le temporaire, l’incertain et c’est pour ces raisons qu’elle est parfois difficile à suivre. L’incertitude n’est pas quelque chose de rassurant, c’est inconfortable.
L’erreur serait de penser qu’une expérience scientifique produit de la vérité. On risque d’être souvent déçu ou de mal interpréter des résultats.
Il faut bien comprendre ce que la recherche produit. 

Par ailleurs le cadre solide de la pseudo science pavé de convictions, loin de quelconques doutes nous dit que l’espoir est possible il suffit d’y croire. C’est une des raisons pour laquelle il est difficile de s’opposer au charlatanisme ou de convaincre le croyant. Se tourner vers la facilité n’est pas une faute, ne l’oublions pas ; évitons de railler ou blâmer le croyant. Nous avons tout à y perdre.
Oui on peut pardonner l’écart vers le charlatanisme, nous verrons qu’il est très difficile de tenir la bannière de la raison.

Enfin nous pensons qu’il est préférable de donner des notions et laisser chacun faire son chemin, jouer sa propre musique.
Le travail et la remise en question sont indispensables pour ne pas s’enliser. C’est tout le sens de cette série.

 “Candide” de Voltaire, relisez la dernière phrase.