Le Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR) lance une campagne nationale pour promouvoir l’accès direct chez le kinésithérapeute.

Vous avez la possibilité de signer la pétition en ligne sur monkinedirect.fr

Que propose le communiqué de presse du SNMKR ?

Pourquoi défendre l’accès direct ?

Car dans les faits et dans les mœurs, c’est déjà le cas ! Quel masseur kinésithérapeute n’a jamais reçu en urgence un patient souffrant d’une entorse de cheville ou d’un dos
bloqué ? Combien de jeunes parents inquiets ont fait ausculter leur bébé encombré tard
dans la soirée ou le week-end lors des épidémies de bronchiolites pour un avis ou
simplement pour se rassurer et éviter une hospitalisation ?

Les masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs ont les compétences pour accueillir les
patients sans la prescription préalable d’un médecin.
Alors pourquoi être obligé d’aller chercher chez le médecin cette prescription qui n’est plus finalement qu’une ordonnance de remboursement ?

De nombreux pays européens (Suède, Norvège, Pays Bas, Italie, Grande Bretagne) ainsi que les États-Unis, le Canada et l’Australie ont déjà favorisé l’accès libre aux soins de
kinésithérapie pour diminuer les coûts, améliorer l’accès aux soins, bref répondre à une
réelle demande.

En quoi consiste la campagne ?

La campagne invite les kinés mais aussi le grand public à signer une pétition en ligne sur le site monkinedirect.fr. Dans les semaines à venir, les kinésithérapeutes recevront également dans leurs cabinets une affiche « Ensemble, défendons l’accès direct chez le kiné ! ». En l’apposant dans leurs salles d’attente, ils auront l’opportunité de mobiliser leurs patients en les invitant à signer la pétition et à s’informer sur le site dédié.

Plus le nombre de signatures récoltées sera important, plus l’appel sera entendu par les
pouvoirs publics !

Pour en savoir plus sur les actions du syndicat, rendez-vous sur snmkr.fr
Contact presse : Stéphane MICHEL – 06 22 16 13 24

Article soumis par le SNMKR le 18 juin 2015 et publié le même jour, après mise en forme et remplacement de “défendre” par “promouvoir”.