- Met en avant l’apport du masseur-kinésithérapeute ostéopathe (MKO)
- Définit les prérogatives du MKO.
Il permet surtout d’en savoir plus sur la position de l’Ordre depuis l’arbitrage concernant la formation et la mise en place de pratiques avancées de niveau (grade) Master 2.
Celui-ci nous précise :
– qu’il faut promouvoir la recherche et la publication scientifique concernant l’ostéopathie,
– qu’il est nécessaire qu’un enseignement en ostéopathie soit abordé dans la formation initiale du masseur-kinésithérapeute et que l’ostéopathie fasse l’objet d’une formation complémentaire de masseur-kinésithérapeute praticien en ostéopathie de niveau Master 2.
L’Ordre retient 5 principes :
1) Le MKO pour conserver ses prérogatives de professionnel de santé doit être inscrit au tableau de l’ordre et respecter le code de déontologie,
2) Les CRO organisent les EPP (Evaluation des Pratiques Professionnelles) en ostéopathie. La formation continue en ostéopathie doit être agréée par le CNO
3) Les MKO salariés peuvent exercer l’ostéopathie dans leurs établissements (si le directeur est informé et l’exercice reconnu)
4) Le titre de MKO doit être présent sur la plaque professionnelle du libéral
5) Un MKO qui demanderait sa radiation perdrait ses prérogatives de professionnel de santé
Certains salueront la volonté d’apporter des preuves scientifiques concernant l’ostéopathie. D’autres s’interrogeront sur la volonté de formation universitaire et de niveau M2 accolé alors que les preuves scientifiques manquent , que la recherche en France est difficile d’accès et qu’il existe une pratique fondée sur les preuves dénommée "Thérapie Manuelle Orthopédique".
Il est intéressant de constater que l’exception française a bien plus de poids qu’une pratique internationale : 22 pays adhèrent à l’International Federation of Orthopaedic Manipulative Physical Therapists…
