Préambule

La grand-mère d’un ami racontait que le maquillage d’une femme était, pour elle, un “attrape-couillon”. C’est peut être abusif mais cela sous-entend qu’il est nécessaire de regarder au-delà des couches superficielles de “présentations” pour ne pas passer pour un couillon.
Afin de contextualiser la notion de recherche en Kinésithérapie, nous allons essayer de placer quelques marqueurs historiques, dans quelques paragraphes suivants.

Les années 70

Encouragé par quelques personnalités, les premiers balbutiements de la recherche en Kinésithérapie en France s’appuient sur des personnalités qui ont poussé leurs études à l’Université en France ou à l’étranger. Ils s’appellent, entre autre : Yves Blanc, François Plas, Eric Viel, etc. Les publications écrites se développent pour compiler la littérature dans des monographies ou au travers de revues qui mettent en place pour la première fois une relecture par les pairs.
Yves Blanc partira en Suisse créer un laboratoire plutôt orienté sur l’analyse fonctionnelle cinétique et cinématique; Eric Viel poussera les étudiants moniteurs-cadres à réaliser un travail méthodologique qui permettra d’alimenter les annales de kinésithérapie et François Plas développa dans son IFMK à Grenoble des mémoires avec un plan méthodologique. Ces exemples résument 3 niveaux d’actions d’intégration de la recherche : le niveau de la formation initiale, le niveau de la formation de formateur et le niveau des laboratoires académiques.
La communication entre ces 3 personnes se traduira entre autres par un ouvrage : La marche humaine qui a servi de référence à l’enseignement durant quelques années.

Les années 80

C’est la phase de développement de petites passerelles universitaires avec quelques études cliniques plutôt menées par des médecins de médecine physique et de réadaptation (MPR) comme notamment “la fameuse” étude d’Amor et Courtillon qui sous-entendait que ce n’était pas la technique qui soignait les patients mais le kinésithérapeute, cette étude est très faible méthodologiquement mais servira d’argumentaire sur le fait que la technique n’est rien et que la recherche “en kiné” n’a pas d’intérêt ou de priorité, le plus important c’est de trouver “un bon kiné” (Réf : Amor B, Heuleu JN, Mery C, Courtillon A. Approche thérapeutique dans la réadaptation des lombalgies chroniques. Essais comparatifs de trois techniques de réadaptation lombaire. Rev Rhum Mal Osteoartic 1979 ; 46 : 689-96.). On retrouve aussi des rhumatologues PU-PH comme Le Professeur Revel, ancien kiné, et qui publia les travaux sur l’efficacité de la rééducation kinesthésique oculocervicale (le système oculocéphalogyre imaginé par Dolto!) avec Claudie André-Deshayes (future spationaute). Jacques Vaillant qui était kinésithérapeute à Cochin en diffusa des extraits dans le monde kiné.

Ces développements vont permettre l’apparition de génération de formateurs kinésithérapeutes publiant des ouvrages de compilations (Neiger, Pierron, Leroy, Dufour, Péninou, etc.) qui permettaient de posséder des références partagées et compilées et de développer l’esprit critique et la méthodologie de la nouvelle génération. Parallèlement, les formateurs Pierron, Péninou, etc, allèrent rechercher les doctorats académiques à la faculté dans les champs de la biomécanique et d’autres de la neurophysiologie.
Le chemin était encore long pour y arriver mais certains y arrivaient et la question concernant la recherche en kiné apparaissait de manière explicite au travers d’appels et d’articles, notamment celui de Péninou qui allait initier l’apparition d’une structure collégiale avec Eric Viel – “La recherche est-elle possible en kinésithérapie ?” Téléchargeable sur Kinédoc

Parallèlement, une cinquantaine de kinésithérapeutes français se lancent dans des études longues plus ou moins connectées avec la kinésithérapie dans des facultés de sciences fondamentales.

Dans les autres pays dans les années 80, l’Australie venait d’intégrer la formation initiale en faculté universitaire et certaines dans des universités technologiques avec des doctorats académiques en fin de parcours.

D’autre part, les fondations pour la recherche en kinésithérapie/physiothérapie (car c’est le nom de notre profession) étaient déjà créées depuis les années 80, au Canada, aux USA, etc. Là-bas on n’en parlait pas, on mettait en oeuvre avec un comité de transparence, d’éthique et une indépendance dans les financements des actions et des résultats concrets publiés.
La Suisse suivra plus tard avec le fond national DORE (DO Research) qui finance des travaux de kinésithérapeutes. Ayant été relecteur pour l’attribution de ses bourses, la qualité de rédaction des demandes était exemplaire.

Les années 90

L’Association Française pour la Recherche et l’Evaluation en Kinésithérapie (AFREK) est créé le 18 juin 1992 sous l’impulsion de Jean Boudot (un président visionnaire de la FFMKR qui a été marqué par son expérience canadienne et qui a séparé l’évaluation de la recherche très tôt) et de quelques associations professionnelles dont la plus ancienne : la Société de Kinésithérapie (SDK: devenue actuellement la Société Française de Physiothérapie – SFP-). A noter que la Société Nationale des Enseignants et Cadres en Kinésithérapie (SNECK) co-fondatrice qui représentait les enseignants en IFMK ne survivra pas à la disparition des écoles de cadres en 1996.
Vous pouvez trouver ci-joint l’article publié dans Kiné Actualité le 21 Octobre 1993 (14 mois après le lancement, malgré le fait que le président de l’AFREK soit lié à la FFMKR !) intitulé : “Soutenir la recherche et l’évaluation !”.
Vous trouverez aussi en pièce-jointe le communiqué de presse de 1992 (!) de l’AFREK avec les 3 collèges : scientifique, médical et kinésithérapique.

Notez bien que le collège scientifique ne fut jamais consulté : un attrape-couillon ?

Pierre Portero lance le Centre Biomédical Sport et Vie avant de devenir l’un des premiers kinésithérapeutes à être habilité à diriger la recherche en France, rejoint plus tard à ce niveau par Serge Mesure et France Mourey.

J’ai pu assister à l’inauguration de l’association AFREK, engagé dans un DEA de biomécanique (qui est disponible sur le site de la SFP et accessible à tous les membres. Les membres de la SFP ayant à leur disposition la mise en place d’un portfolio pour déposer ses publications et d’une zone pour citer tous leurs diplômes et compétences).
Pour la première fois de l’histoire de la profession, une structure rassemblant l’ensemble des acteurs se mettaient en marche.
Les conférences sur la “recherche en kinésithérapie” se multipliaient, ainsi que les associations locales. Tout le monde parlait de la “recherche.”

L’AFREK allait ainsi pouvoir recevoir des demandes de financement et mettre en place des attributions de bourses avec un comité transparent.
Mais le contexte économique et la loi “Juppé de 1995-1996” allaient restreindre les dépenses et les ambitions de l’AFREK. La loi créé les “recommandations médicales opposables” (RMO). Les médecins reprochant aux kinésithérapeutes de coûter trop cher. Il fallait réduire le nombre de séances en kinésithérapie, cela participerait à combler le trou de la sécurité sociale. La lombalgie aiguë était visée avec aucun niveau de preuve dans la littérature en faveur de la kinésithérapie durant la période aiguë de 3 mois.
L’AFREK organisa avec L’ANAES (qui s’appelle maintenant Haute Autorité de Santé) une conférence de consensus en 1998 pour essayer de contre-dire la réalité des publications de l’époque (elle n’y parvint pas). A noter toutefois, une des recommandations concernant la recherche était : “Le Jury recommande l’étude des mesures réglementaires, légales ou administratives souhaitables pour favoriser et encourager la recherche clinique spécifique ou pluridisciplinaire par les kinésithérapeutes.”
NB : 20 ans plus tard rien de concret : un attrape-couillon pour ceux qui attendaient que la recherche valide leurs attentes ce qui permis de leur faire avaler la pilule ?

L’AFREK n’ayant pas réussi à faire changer la référence sur la pratique de la kinésithérapie durant la phase aiguë de la lombalgie (il y a eu également une contre-conférence organisée par un groupe de MPR), l’AFREK avait des difficultés à survivre avec des critiques de la base des adhérents syndiqués. Les premières recommandations cliniques en kinésithérapie décrivant des techniques efficaces et aussi inefficaces entraîna des attaques de la part de certains professionnels qui accusaient l’AFREK ou les représentants “scientifiques” de trahir la profession.

Du côté de l’évaluation, Viel rédigeait une compilation de fiches d’évaluation pour aider les kinésithérapeutes dans leur bilan (sur le site de l’AFREK) dont j’assurai la relecture et dont nous avons essayé de faire la promotion au travers du diagnostic kiné et de la feuille de synthèse à adresser au médecin: le modèle 3 fois 3P ou de livre
Cette fiche de bilan commandée par l’AFREK, ne sera pas soutenue. La FFMKR ayant construit de son côté un groupe de travail spécifique sur le sujet auprès de la caisse nationale.

Vingt ans plus tard, l’AFREK a vu son CA démissionné intégralement 2 fois. Les associations “professionnelles” ne se sentant pas impliquées dans les processus décisionnels ont quitté l’association progressivement. La gouvernance de l’AFREK est maintenant quasi uniquement syndicale avec la FFMKR aux postes de décisions. Une conférence en 2011, expliqua à tous les observateurs que la recherche en kiné était à développer en France avec un titre attrape-couillon : “Osons la recherche”.
Que dire des dizaines de kinésithérapeutes qui se trouvent dans des seconds cycles et qui travaillent tout seuls dans leur coin ? Ils n’osent rien ? Le Ministère et l’académie de médecine ont bien entendu le message : “oser signifie qu’il n’y a rien”.

En Australie dans les années 90, Gwen Jull met en place à l’Université de Queensland un programme de recherche sur le rachis sur 25 ans (qui se poursuit sans elle actuellement). L’objectif étant de répondre à différentes questions en relation avec le contrôle moteur, les manipulations, la rééducation multi-modale, etc. Ses travaux avec ses collègues feront l’objet de plusieurs centaines de publications internationales et d’essais contrôlés randomisés. L’efficacité ou pas étant le plus souvent la question posée. Un vrai programme ciblé sur des problématiques identifiées.

Les années 2000

La suppression des écoles de cadres en kinésithérapie a entraîné une réorientation majeure vers d’autres trajectoires universitaires. Les sciences de l’éducation, qui étaient peu développées au sein des IFMKs, devenaient l’orientation la plus fréquentée par les kinésithérapeutes pour développer des compétences pédagogiques. Différents courants entraient en compétition en fonction des domiciliations des facs. La formation en avait besoin. Mais quid de la méthodologie de recherche fondamentale et clinique dans le champ propre à la kinésithérapie ?

Une revue de recherche fut crée et s’appela “Recherche en Kinésithérapie” (2003-2006) dont le directeur de publication et rédacteur en chef était Franck Gatto. Ce dernier était membre de la FFMKR et a appuyé la diffusion de cette publication au travers d’une collection de publications de mémoires d’étudiants des sciences de l’éducation.
“Recherche en kinésithérapie” cessa de paraître et a été considéré par certaines personnes comme une “blanchisseuse” de mémoires (permettre à des publications d’être publiées à un endroit) et surtout a eu du mal a trouvé un lectorat.

A côté, les mémoires des écoles de cadres de Montpellier, de l’INK et de Bois-Larris n’étant plus orientés vers la kinésithérapie, les autres revues de kinésithérapie durent se reconfigurer pour trouver des auteurs et des articles originaux.

En 2003, nous publions dans Kinésithérapie, les annales : labo story pour permettre de recenser les différents laboratoires où travaillent des kinésithérapeutes et nous tiendrons à jour cette rubrique pour aider les kinésithérapeutes à trouver l’information les années suivantes.

Au niveau de la recherche appliquée à la kinésithérapie, plusieurs dizaines de kinésithérapeutes atteignent des doctorats académiques, et des post-docs pour certains, mais ils ne trouvent pas beaucoup de postes où travailler. Une partie des kinésithérapeutes ayant terminés leurs doctorats se reconvertissent ou deviennent maître de conférence à l’université.

La notion de recherche se spécialise dans certains champs, dont le champ respiratoire et avec l’organisation de journée de recherche en kinésithérapie respiratoire qui entretient un auditoire conséquent.
Plusieurs auteurs publient les résultats de travaux liés à leurs spécialités avec une qualité hétérogène mais avec de vrais questions de recherche clinique ou fondamentale et le soutien des pays limitrophes qui sont universitaires (notamment la Belgique communauté française).

Pendant ce temps-là, l’association américaine des kinés met en place des priorités de recherche pour la profession et un programme de description des pratiques. Elle travaille sur la digestion des publications (Knowledge translation) avec des sites comme “Hooked on évidence” ou l’accès à des revues pour ses membres (open door). L’Australie a créé PEDro en 1999 et recense les publications à niveau de preuve (Essais contrôlés randomisés, revues systématiques et recommandations cliniques). Les physiothérapeutes “académiques” viennent occuper des postes de chercheurs et professeurs dans les équivalents de l’INSERM chez nous. Plusieurs centaines de milliers d’euros (équivalent) sont collectés pour financer les études fondamentales et cliniques par an. Les bourses sont attribuées sous le format de scholarship, de fellowship ou d’internship, ce qui permet de canaliser les financements sur des projets durables et qui auront une portée pour la profession.

Les années 10

Les années 10, voient apparaître à nouveau le discours sur la recherche avec la réforme de la formation initiale ou le mot est cité régulièrement: “Il faut une formation qui mène vers la recherche” (cf communiqué de presse “en route vers la recherche de la FFMKR après la réingéniérie de la formation”). Nous sommes le seul pays au monde qui forme des thérapeutes en disant que nous devons faire de la recherche !
La recherche est un niveau de 3éme cycle. Dans les pays avancés et notamment le Canada, la formation est basée sur un référentiel de compétences. Allez voir le référentiel des médecins CanMEDS
La mutation est de passer d’un programme basé sur un volume horaire à un programme basé vers l’obtention de compétences (en laissant des marges de manoeuvres pour les établissements en fonction de leurs moyens et de leurs projets pédagogiques). Les cours doivent être basés sur les résultats de la recherche. C’est une autre histoire et le réseau européen de formations initiale en kiné (ENPHE) continue à défendre cette position (ainsi que d’autres domaines, l’accréditation, les compétences, etc.).
Parler de recherche avec cette réforme est-il un attrape-couillon ?

Les discours sur la recherche se poursuivent et sont portés par des associations diverses comme le CNKS pour les salariés
En parler c’est bien, le faire c’est mieux. Ce discours pourrait être le même dans 10 ans.

Début 2010, les publications sur la kinésithérapie de la bronchiolite et son manque d’efficacité hospitalière engendre des réactions professionnelles sur un appel à de “vrais essais cliniques” et de la “vraie” recherche avec un communique de presse de l’Ordre qui utilise un argumentaire critique des revues publiées. Ou un communiqué de presse pour dire que la kinésithérapie était à nouveau (?) efficace sur la bronchiolite.

Le Collège de la masso-kinésithérapie qui a mis 2 ans à s’établir et qui regroupe l’ensemble des composantes de la profession (cela ne vous rappelle rien ?) publie également un avis sur le site de l’ordre

Les médecins continuent à évaluer notre travail au travers de thèse de médecine en 2014 pour savoir à quoi l’on sert : “Techniques de kinésithérapie dans la lombalgie commune : revue de littérature et mise à jour des recommandations”.

Parallèlement, l’Ordre est en train de créer une nouvelle association la SFR qui regroupe “les universitaires” de la profession pour pouvoir réaliser des actions que d’autres associations font déjà :
– Organisation du Colloque de CNO du 11 décembre à Nice sur le thème « organiser la recherche en kinésithérapie en France » (qui fait sans doute suite à “Osons la recherche” mis en place par l’AFREK. Quoi de neuf ?
– création d’une structure fédérative de recherche – SFR- dont le but serait :
• le Recensement des kinésithérapeutes ayant un doctorat d’université (l’annuaire de la SFP est la plateforme web la plus avancée que la profession possède en terme de gestion de compétences, de portfolio et de publications. C’est un outil majeur mis en place cette année). Quoi de neuf ?
• Créer un groupe Research Gate. Tout le monde est déjà sur ce site.
On ne parle pas de la formation initiale dans ce groupe piloté par l’Ordre, car la plupart des universitaires kinés savent ce qu’est un master ou un doctorat et militent plus pour une stratification des débouchés de sortie en fonction du cycle universitaire. Mais la motivation est en partie financière et de reconnaissance.

Parallèlement, Jacques Vaillant qui est impliqué dans le projet a déjà une association locale : le CRIK association spécialisée dans l’innovation comme son nom l’indique.

Une autre association bien d’être créée en France le 25 juin 2014, elle s’appelle modestement “European Scientific society of physiotherapy” et a pour mission la promotion de la recherche en kinésithérapie. Elle est domiciliée en Vendée à l’adresse d’un ancien responsable syndical connu de la profession.

Pendant ce temps-là à l’étranger, les pays les plus avancés ont produit plusieurs centaines de docteurs académiques avec des débouchés dans différentes structures (centre de rééducation, université, etc.). Ils reçoivent plusieurs millions de subventions annuelles pour développerons programmes de recherche clinique (Canada, USA, Australie, etc.). L’Ordre constate, en 2015 sur notre illustration, que la recherche existe dans le monde entier. Il est vrai que lors du congrès mondial de la kinésithérapie à Singapour en 2015, la France présentait une petite dizaine de posters mais par contre pas moins de 4 prétendants pour représenter la France à la WCPT. L’Ordre, parmi les prétendants, voulant sans doute montrer les progrès déontologique de notre pays.

Conclusion

Le défi majeur de la profession est de séparer les missions de chacun pour permettre transparence dans les méthodes, éthique dans le travail, et indépendance dans le financement. Tant que les syndicats n’accepteront pas que des résultats négatifs puissent être publiés, tant que l’Ordre ne se consacrera pas à ses missions de protection des patients, nous aurons des freins internes à la profession. Cela ne veut pas dire que les gens ne doivent pas communiquer. Ils doivent seulement travailler chacun avec leur casquette. Cela permettra de franchir un cap et de ne pas reproduire le cycle décrit ci-dessus. Une partie des réponses à notre avenir “scientifique” sont disséminées dans cette longue note dont vous avez eu le courage de lire jusqu’au bout.

Abandonnons le discours creux de “demain on aura des travaux qui montreront que l’on a raison !” ou “Attendez et vous allez voir ce que vous allez voir”.

Comme nous avons essayé de le montrer la recherche n’est pas relié à un groupe ou même une profession. Elle s’organise dans des structures indépendantes, pluridisciplinaires qui fixent un cap. Les outils développés dans les autres pays sont :
– des professionnels formés et reconnus au niveau de la recherche et intégré dans les labos
– des structures de soutien logistiques
– des financements pérennes liés à des missions s’étendant sur plusieurs années. L’attribution de bourse ponctuelle n’a pas de sens dans un développement de projets à long terme car les réponses posées aux questions de recherche ne sont jamais définitives. Reprenez les exemples étrangers pour noter le décalage dans notre maturation qui est plus basée sur la prolifération des associations que sur les moyens de produire.
– des structures indépendantes qui n’attendent pas des publications qui aillent dans le sens des finances ou des promoteurs.