Pour changer du déséquilibre postérieur : la chute antérieure avec la cyphose lombaire dégénérative et la camptocormie
La 1ère partie traite de la posture et de son organisation. Après une mise au point sur les termes d’équilibre, de posture, de statique et de dynamique, est abordée la camptocormie, avec la notion de "myopathie d’apparition tardive des extenseurs spinaux" (MTES) d’origines multiples. Suit l’exploration radiologique avec le distinguo entre les paramètres anatomiques et les paramètres positionnels, d’abord rachidiens : avec les différences entre région lombaire anatomique et lordose lombaire ; idem pour la cyphose thoracique, avec la gîte sagittale en T9, la C7 plumb line, ..Suivent les paramètres pelviens ( angle de version pelvienne, angle de pente sacrée, angle pelvi-fémoral, angle d’incidence pelvienne, angle de lordose pelvienne, le porte à faux. Enfin les relations entre ces divers angles.
L’approche biomécanique évoque les relations entre les hanches et le rachis, genoux et le rachis, aboutissant à des stratégies d’équilibration, variables selon l’incidence pelvienne et l’extension des coxo-fémorales.La même approche est faite pour les pathologies avec les organisations en anté ou en rétroversion du bassin, avec dans ce cas une flexion des genoux quand l’extension des hanches est maximale.

La 2ème partie traite du mouvement du tronc et de son organisation chez le "sujet sain". Les mouvements dans les 3 plans sont a priori faibles. Ensuite l’auteure passe en revue les stratégies lors de la marche chez la personne scoliotique, le lombalgique, l’amputé et dans la paralysie cérébrale. Nul doute que certains points amèneront des commentaires. Le lecteur trouvera des pistes de réflexion

La dernière partie étudie sur 10 personnes témoins & sur 16 patients (cyphotique et camptocormique) l’organisation statique et dynamique, avec comme matériel le VICON et l’EMG. La posture est étudiée dans 3 conditions :
genoux tendus,
sur un plan incliné à 15° vers l’arrière,
sur un plan incliné à 15° vers l’avant.
Puis une étude de la marche est effectuée :
sans effet de fatigue
avec effet de fatigue .
L’auteure donne des (succinctes) recommandations sur la rééducation. Elle prècise les limites de son travail, qu’elle qualifie de travail préliminaire.