Nous avons constaté pour commencer cette mini série qu’il existe très peu de guideline en France, alors que dans le reste du monde c’est une production courante.
Guideline-le-mal-français (1)
Le petit nombre publié n’est pas recensé et rassemblé par une association de kinés ni même diffusés, le champ des recommandations est occupé par la HAS, ceci expliquant peut être cela. La HAS est une institution étatique qui fleure bon le contrôle des dépenses davantage que la promulgation des résultats de la science. Il manque pour le praticien des descriptions simples de modes opératoires, des traitements, des séquences d’actes, des techniques.
Faisons le pari ici et maintenant que sous peu nous verrons apparaître ce type de publication et pourquoi pas, rêvons un peu, diffusées par des associations de kinésithérapeutes. L’initiative sera louée, mais peu importe, les choses avancerons  pour de vrai.
Nous avons ensuite mis à profit l’actualité pour montrer qu’un guideline est selon son contenu  spécifique d’un endroit et d’une époque sans pouvoir traverser les frontières et être appliqué hors de sa source originelle. Le cas de la bronchiolite est emblématique.
Recommandations-sur-la-Bronchiolite : un guideline étasunien (2)
Un guideline sur les techniques en usage en France pour traiter les conséquences de la bronchiolite est absolument urgentissime.
Bronchiolite ! Un guideline ! Vite ! (3)
Reprenons donc et pour mieux comprendre notre raisonnement et montrer l’idée que nous nous en faisons nous allons découvrir un exemple de guideline après ce petit retour en arrière.