Réingéniérie de la formation : statut quasi quo
Suite à cette réunion, les ministères de la santé et de l’enseignement supérieur ont publié un communiqué de presse (disponible en infra).

Recul sur le PCB

Contrairement à ce qui avait été annoncé il y a un mois, le ministère semble reculer et clarifier sa position sur l’avenir du concours historique "physique-chimie-biologie".
En effet, nous pouvons lire dans le communiqué que la condition pour que le grade universitaire soit attribué est que "chaque école dispensant la formation passe une convention avec une université possédant un secteur santé. A terme, le renouvellement de l’autorisation pour délivrer le diplôme d’Etat ne pourra être accordé qu’aux instituts conventionnés" .
Il est d’ailleurs réaffirmé que "tout diplômé d’Etat bénéficiera de 240 crédits ects correspondant à 4 ans de formation dont une année préparatoire dans la perspective, à terme, de la généralisation de l’accès par voie universitaire" .
Cela semble donc sceller le sort de concours "privé".
Pour rappel, près de 2/3 des instituts de formation ont aujourd’hui une sélection universitaire.

Rien de nouveau

Le grade licence + 60 ECTS est maintenu. La 5ème année d’étude n’est pas évoquée.
Les champs de pratiques avancées sont en l’état et devront être déterminés.

A voir comment la profession réagira à ce communiqué ?
Pour rappel, la FNEK a appelé à manifester le 20 mars si le gouvernement ne revenait pas sur son arbitrage.
Une pétition en ligne proposée par la FNEK a réuni pour le moment près de 4 000 signatures.

Merci à Pascal Gouilly pour la transmission du communiqué.